Si une épidémie ou de pandémie se déclare, il faut prendre des mesures de prévention pour protéger la santé des travailleurs et préserver la continuité des activités.
L'échelle de sécurité, mise au point et souvent utilisée aux Pays-Bas, est une approche qui ne tient pas tellement compte d’une liste d’obligations différentes dans le cadre d’un système de gestion, mais qui évalue plutôt la culture de la sécurité dans l’entreprise.
On dit souvent que pour améliorer la sécurité et la santé au travail, il faut changer les comportements. Mais comment? Le ‘Nudging’ fait de plus en plus parler de lui comme vecteur de solutions efficaces, surtout dans des domaines politiques comme la sécurité routière ou la promotion de la santé. Le concept est moins connu dans les entreprises et dans le contexte du bien-être au travail. L’approche du 'nudging' n’est pas neuve, mais recèle un potentiel intéressant.
Le NOSACQ est un questionnaire sur la manière dont les travailleurs perçoivent la sécurité au travail. Le climat de sécurité (‘safety climate’) peut varier selon les niveaux hiérarchiques, les départements, les divisions ou même les équipes. Le NOSACQ sonde donc les perceptions partagées par des groupes de travailleurs.
Le Code du bien-être au travail contient des dispositions destinées à protéger la santé et la sécurité des jeunes. Ces dispositions concernent notamment les activités à risques qui leur sont interdites.
L’explosion d’un silo a fait un mort et 3 blessés graves à Vichte en 2019. La société propriétaire du silo et l’employeur des victimes ont été renvoyés devant le tribunal pour homicide involontaire et coups et blessures involontaires. En 2022, le tribunal correctionnel de Bruges a condamné les deux entreprises.
Une exposition prolongée au bruit peut causer des pertes auditives. C’est pourquoi, en dernier recours, les milieux de travail proposent notamment le port de bouchons d’oreilles. Cependant, en raison de l’effet d’occlusion, ces dispositifs créent un inconfort acoustique chez les personnes qui les portent. Au Québec, on recherche des solutions pour réduire cet inconfort.
L’employeur qui ne trouve pas d’assureur acceptant de couvrir le risque d’accidents du travail peut s’adresser au Comité des risques difficiles à placer en Accidents du travail (Comité RDPAT), qui a été créé à cette fin. La couverture proposée par ce Comité est limitée à celle prévue par la loi du 10 avril 1971 sur les accidents du travail.
Dans la nuit du 9 au 10 mars 2021, un incendie se déclare au sein d’un centre de stockage de données (datacenter) près du port de Strasbourg. La rapide intervention du service de garde a permis l’évacuation de toutes les personnes présentes. Il n’y a pas de victimes mais l’incendie a pu se développer et a causé de nombreux dommages. L’analyse présentée ici est celle du bureau d’enquêtes et d’analyses sur les risques industriels, créé en France en 2020.