L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié en juillet 2010 un avis intitulé "Activités professionnelles et qualité de l’air des parcs de stationnement couverts". Le but de l’étude était d’identifier les activités professionnelles les plus risquées dans les parcs de stationnement couverts et les polluants les plus problématiques, en vue de proposer des recommandations de prévention.
L’extinction définitive des halons, gaz encore utilisés actuellement pour lutter contre l’incendie dans un nombre réduit d’applications, est programmée. Voici l’agenda.
De nombreuses études estiment que 70 à 90% des accidents survenant dans les entreprises sont dus à des erreurs humaines. Les entreprises partent souvent encore du principe que les installations techniques et l’environnement de travail sont sûres par essence et que les accidents ne sont causés que par des travailleurs qui ne font pas attention ou ne respectent pas les mesures de sécurité. Cette vision tronquée et dépassée gêne le déploiement d’une politique de prévention efficace. D’où viennent les erreurs humaines et comment les prévenir?
La légionellose fait encore régulièrement parler d’elle. En juin dernier encore, le concierge de la piscine de Moustier est décédé des suites d’une légionellose. Depuis lors, la presse fait régulièrement écho de piscines fermées car contaminées par la bactérie. Quelle est la réglementation applicable en Belgique en matière de prévention de la légionellose?
Par définition, une entreprise chimique utilise et stocke une grande quantité de produits dangereux. Il est donc essentiel qu’elle développe une politique de prévention efficace basée sur une parfaite connaissance des produits et de leur nocivité. Ludovic Mahieu est conseiller en prévention chez Afton Chemical. Il nous explique comment son entreprise gère les risques liés aux produits dangereux.
A dater du 1er janvier 2008, les accidents du travail des stagiaires non rémunérés seront couverts dans le cadre de la police d'assurance Accidents du Travail de l'établissement d'enseignement, qui sera considéré comme employeur. Cette obligation découle d'un AR élargissant le champ d’application de la loi du 10 avril 1971 sur les accidents du travail.
Une enquête sur les conditions de travail (Nationale Enquête Arbeidsomstandigheden) menée aux Pays-Bas par TNO souligne que les dommages psychiques consécutifs à un accident du travail ne doivent pas être sous-estimés: un tiers des victimes en font état. En outre, le risque d’absence de longue durée et de coûts importants est, pour l’employeur, nettement plus élevé en cas de dommage psychique que de lésions corporelles.
Si un apprenti ou un stagiaire qui travaille chez vous est victime d’un accident du travail, est-ce l’assureur en accidents du travail ou l’assurance de l’école qui interviendra? Faut-il prendre en compte les heures d’exposition de cet apprenti ou de ce stagiaire dans le calcul des taux de gravité et de fréquence? Un mot d’explication.
Un arrêté royal paru au Moniteur belge du 20 février 2006 règle l'application de la loi sur les accidents du travail pour une catégorie de travailleurs très particulière: les travailleurs occupés dans différents pays au service de différents employeurs et chargés d'une fonction centralisatrice. Qui sont-ils? Quelles sont les dispositions qui les concernent?
La croissance exponentielle du trafic routier avec, en corollaire, des déplacements domicile-lieu de travail de plus en plus complexes, a poussé les autorités à introduire l’obligation d’établir un "diagnostic mobilité" dans les entreprises de plus de 100 travailleurs. En Wallonie, grâce à un partenariat Région wallonne-SNCB-TEC-UWE, ce diagnostic sera facilité par l’utilisation du logiciel "Mobilpol".
Quel est le profil des victimes d’accidents du travail? Quels sont les facteurs qui, statistiquement parlant, entraînent un risque accru d’accidents du travail? C’est à cette question, ainsi qu’à bien d’autres, qu’une enquête (1) du centre de connaissance sur le travail et l’économie sociale ("Steunpunt Werk en Sociale Economie") et de l’institut de recherche sur le travail et la société ("Onderzoeksinstituut voor Arbeid en Samenleving", Hiva) a tenté d’apporter une réponse.