Banque de connaissance

La croissance exponentielle du trafic routier avec, en corollaire, des déplacements domicile-lieu de travail de plus en plus complexes, a poussé les autorités à introduire l’obligation d’établir un "diagnostic mobilité" dans les entreprises de plus de 100 travailleurs. En Wallonie, grâce à un partenariat Région wallonne-SNCB-TEC-UWE, ce diagnostic sera facilité par l’utilisation du logiciel "Mobilpol".

Quel est le profil des victimes d’accidents du travail? Quels sont les facteurs qui, statistiquement parlant, entraînent un risque accru d’accidents du travail? C’est à cette question, ainsi qu’à bien d’autres, qu’une enquête (1) du centre de connaissance sur le travail et l’économie sociale ("Steunpunt Werk en Sociale Economie") et de l’institut de recherche sur le travail et la société ("Onderzoeksinstituut voor Arbeid en Samenleving", Hiva) a tenté d’apporter une réponse.

C'est bien connu: les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. Les différences entre hommes et femmes se manifestent également sur le lieu de travail, notamment au niveau de l’exposition des travailleurs aux risques. Timidement, les débats autour des conditions de travail ont commencé à tenir compte de l'aspect lié au sexe. Il reste encore toutefois de nombreux points à améliorer.

Depuis le printemps 2005, l'employeur a l'obligation, lors d'un accident du travail grave, d'établir un rapport circonstancié et de le remettre à l'inspection. Comment cela se passe-t-il dans la pratique? Le 2 décembre 2005, lors d'une journée d'étude organisée par Prevent pour les assureurs en accidents du travail, Pieter De Munck, directeur régional pour le Limbourg du Contrôle du bien-être au travail, et Marijke Bruyninckx, chef de service Maîtrise des risques chez Intermedicale, ont présenté les expériences de terrain quant aux obligations en matière d'accidents du travail graves.

Le Code pénal social, qui rassemble les dispositions pénales prévues par les lois sociales en matière de droit du travail et de la sécurité sociale, doit entrer en vigueur le 1er juillet 2011. Quelles sont ses conséquences au niveau du bien-être au travail?

Toutes les entreprises belges classées ‘Seveso’ doivent régulièrement procéder à des exercices de simulation catastrophe. Lors de ces exercices, un incident est reproduit grandeur nature et les services de secours interviennent comme ils le feraient en cas de catastrophe réelle. La Province de Flandre orientale souhaite renforcer l’efficacité de ces exercices et en réduire les coûts. Pour ce faire, elle a choisi d’organiser ce qu’elle a baptisé les ‘Key Exercises’, qui se concentrent principalement sur les moments clés d’une intervention d’urgence. Récemment, l'un de ces Key Exercises (ou Kex) a été organisé chez KRONOS, près du canal de Gand.


 

 

Plus que d’autres catégories professionnelles, les dentistes sont régulièrement victimes de troubles musculo-squelettiques (TMS). En effet, les dentistes qui sont amenés à soigner des patients alités sont plus susceptibles que d’autres de développer des TMS. L’Hôpital universitaire de Gand a donc choisi de rechercher une solution afin d’en finir avec les postures de travail inconfortables.

 

 

Le département de psychologie de la KUL (Katholieke Universiteit Leuven) a développé deux outils destinés à analyser le harcèlement au travail: RATOG et RATOG-KMO. Ces outils permettent de déceler, au sein de l'organisation, la présence de facteurs favorisant le déclenchement de comportements indésirables au travail. De quoi s'agit-il?

Les agents des transports publics multiplient les grèves dénonçant les agressions dont ils sont victimes. Ils ne sont pas les seuls: les membres du personnel enseignant, soignant et des services de secours sont régulièrement la cible de violences physiques.
L'entrée en vigueur, le 22 février 2007, de la loi du 20 décembre 2006 visant à réprimer plus sévèrement la violence contre certaines catégories de personnes tombe donc à point nommé.

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie (17 mai), le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme et l’Université de Gand ont présenté les résultats d'une enquête qu'ils avaient réalisée sur le sujet. Il en ressort qu'en Belgique, les holebis (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) sont rarement confrontés à la discrimination au travail, mais que leur nature sexuelle suscite, d'une manière larvée, de nombreuses tensions.

L’enquête menée par une étudiante de la VUB auprès des accompagnateurs de la SNCB révèle un écart flagrant entre les statistiques officielles et la réalité de tous les jours. La majeure partie des faits considérés comme mineurs (comme les menaces et les insultes) ne sont par exemple que rarement signalés. Bien souvent, les accompagnateurs considèrent ces incidents comme faisant partie des « risques du métier ».