Le tribunal du travail d’Anvers a rendu son verdict dans l’affaire de la gardienne Oulematou Niangadou. Cette jeune Malienne avait été abattue par Hans Van Themsche le 11 mai 2006 alors qu’elle se promenait avec Luna, l’enfant âgée de 2 ans dont elle s’occupait. Le tribunal du travail a examiné les conditions auxquelles doit répondre un accident pour être considéré comme un accident du travail. Il a conclu qu’il ne s’agit pas d’un accident du travail.
Marc Heselmans n'est plus directeur-général de l'inspection du travail. Il a pris sa retraite après de longues années d'activité dans l'inspection. Un domaine qui, au cours de sa carrière, a fortement évolué. PreventFocus a eu un entretien animé – comment pourrait-il en être autrement? – avec ce "monument" de l'histoire belge de la sécurité au travail.
Le Centre de recherches et d’études sur l’âge et la population au travail (CREAPT) a synthétisé différentes études concernant les problèmes de santé qui apparaissent chez les travailleurs plus âgés (1). Ces recherches sont centrées sur trois grands thèmes: le vieillissement "dû au travail", le vieillissement "en relation avec le travail" et le vieillissement "au travail".
L’absentéisme pour cause de maladie nécessite une approche réfléchie et intégrée. Des interventions et des mesures fragmentées destinées à lutter contre l'absentéisme sont sources de confusion. Intégrer les mesures de gestion de l’absentéisme dans une politique du personnel globale et résolue représente donc la seule chance de réussite en la matière. Une analyse qualitative de l’absentéisme lié à la maladie en fait nécessairement partie.
Miche Vanwayenbergh, Hilde De Man, conseillers externes en prévention spécialisés dans les aspects psychosociaux chez IDEWE
Les statistiques ne cessent de le montrer: les jeunes travailleurs et les intérimaires sont particulièrement exposés aux accidents du travail. A plus forte raison, dans un secteur aussi dangereux que la sidérurgie. Manpower a pourtant réalisé une année sans accident parmi ses intérimaires occupés dans ce secteur en région liégeoise. Un tel résultat n'est évidemment pas dû à la "chance". Il se base sur une solide collaboration entre employeur et utilisateur. Entretien avec Jean-Pierre Laixheau, conseiller en prévention-ergonome au département Maîtrise des risques chez Arcelor et Linda Hendrickx, Health & Safety manager chez Manpower.
Dans un rapport récent, le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) estime qu’il n’existe pas de données scientifiques et médicales démontrant une association de cause à effet entre l’exposition aux poussières respirées par les secouristes du World Trade Center et les cas de cancer observés dans cette population. Cette conclusion ne manque pas générer des discussions émotionnelles entre sauveteurs, scientifiques et décideurs.
Dans le cadre d’une journée d’étude sur l’absentéisme organisée en mars chez Lucina La journée d’étude était intitulée "Verzuimbeleid - Een multidisciplinaire aanpak" (1), à Pellenberg, le Service social indépendant Thuiszorg Vleminckveld a été invité à présenter sa politique en matière d’absentéisme. Leur démarche se démarque par sa motivation. En effet, elle n’est absolument pas axée à la base sur les réductions des coûts liés à l’absentéisme: elle se réclame surtout participative et volontaire. Son objectif est clair: améliorer le bien-être des collaborateurs.
Chez Tower Automotive aussi, ils sont convaincus que la diversité est payante. Au début, pourtant, il ne s’agissait pas d’un choix s'inscrivant dans une politique structurelle. Une croissance rapide et l’étroitesse du marché de l’emploi ont forcé Tower à embaucher des gens de nationalités différentes. Aujourd’hui, l’entreprise joue résolument la carte de la diversité avec, comme résultat, un mélange dynamisant à tous les niveaux hiérarchiques.
En 2007, EXKi a signé la charte "diversité" de la Région de Bruxelles-Capitale (1). Déjà orientée vers une politique d’ouverture, EXKi s’est engagée publiquement à mener des actions en matière de diversité. En quoi consiste cet engagement et quels en sont les bénéfices pour le bien-être des travailleurs? PreventFocus a rencontré Andrea Leponce, Academy Manager chez EXKi.
L’entreprise durable, voilà un concept dont on parle de plus en plus. Les autorités encouragent l'économie durable, les entreprises éditent des "rapports de durabilité",... Mais que recouvre exactement cette notion?
Selon les résultats d'une enquête britannique, les travailleurs européens seraient de véritables caméléons qui, au travail, adaptent leur personnalité aux attentes (ou à ce qu'ils pensent que l'on attend d'eux). Bien entendu, cela ne va pas toujours sans problèmes. On note par ailleurs que les Belges sont beaucoup moins préoccupés par leur image que d'autres Européens.
L'expression "Corporate Social Responsibility" est de plus en plus en vogue. En français, on parle de la "responsabilité sociale de l’entreprise" (RSE). Mais qu’est-ce que ça veut dire? Comment la RSE peut-elle contribuer à la sécurité et la santé dans une entreprise? Les réponses à ces questions se trouvent dans le rapport "Corporate social responsability and safety and health at work", récemment publié par l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.