Syndrome de Gilles de la Tourette au travail

Syndrome Gilles de La Tourette 

Le syndrome Gilles de La Tourette est un trouble neurologique. Le nom de la maladie a été donné en France au 19° siècle par le professeur Jean-Martin Charcot en honneur à son élève, le neurologue Georges Gilles de La Tourette (1857-1904).

Le syndrome Gilles de La Tourette se caractérise par des tics moteurs ou vocaux involontaires. Les tics moteurs affectent principalement le haut du corps, notamment le visage, la tête et les bras, mais la situation peut varier d’une personne à l’autre. Les tics vocaux se manifestent sous forme de sons ou de cris ou plus rarement sous une forme complexe (syllabes, mots,...). La répétition d’insultes (coprolalie) concerne moins de 10% des patients.

Ce syndrome n’est plus considéré comme une pathologie rare. En effet, on estime que 1 à 10 enfants sur 1000 en sont atteints dont 1% sont concernés par des tics. La majorité des cas sont de faible à moyenne sévérité. Les symptômes diminuent en général progressivement à partir de l’adolescence. Dans 90% des cas, la maladie s’accompagne d’un seconde pathologie, telle que l’autisme ou le TDAH (Trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité).

Si des facteurs environnementaux et génétiques semblent être aux origines du syndrome, les causes exactes restent inconnues. Il n’existe aucun médicament efficace pour traiter définitivement les tics mais un traitement pharmacologique réduit les symptômes de la pathologie chez certains individus. L'environnement de la personne concernée joue un rôle essentiel dans sa reprise de confiance en elle et la réduction du stress.

Le syndrome de Gilles de la Tourette est un trouble considéré, avec l'autisme, la dyslexie, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), par exemple, comme faisant partie de la neurodivergence ("neurologiquement divergent du comportement typique").