En forme au travail
En 50 ans, le nombre d’emplois ‘actifs’ comportant suffisamment d’exercice physique a diminué de moitié. Bouger suffisamment au travail est donc loin d’être évident, en particulier pour les employés de bureau, qui restent assis chaque jour pendant de longues périodes.
Sédentarité
La sédentarité est tellement ancrée dans nos habitudes que nous n’avons pas conscience de ses méfaits. Or, rester assis trop longtemps augmente le risque de maladies cardiovasculaires (2% de risque en plus, par heure passée en position assise). En outre, comme la position assise prolongée ralentit l’apport de sang et d’oxygène vers le cerveau (réduisant ainsi la productivité) et vers les organes (entrainant ainsi une hausse de la production d’insuline), la sédentarité entraine l’apparition de l’obésité et du diabète. Par ailleurs, le dos et la nuque ne sont pas épargnés en cas de mauvaise posture: les muscles dorsaux se relâchent, la colonne vertébrale se raidit et des douleurs peuvent apparaître au niveau de la nuque. Un lien a même été établi entre la sédentarité et le développement de certains cancers (comme celui du colon, de l’utérus et du poumon, par exemple).
Bougez plus!
- Oubliez l’ascenseur, optez pour les escaliers!
- Pour le trajet vers votre lieu de travail, préférez le vélo ou la marche à pied. Vous pouvez aussi garer votre voiture plus loin ou descendre une station de métro plus tôt.
- Marchez dès que vous le pouvez: au téléphone, pendant le repas,… Vous pouvez même faire vos réunions en marchant!
- Changez d’étage lorsque vous allez aux toilettes ou que vous allez chercher de l’eau. Choisissez un petit verre, vous devrez ainsi aller le remplir plus souvent.
- S’étirer de temps en temps est un bon moyen de lutter contre les douleurs dorsales et cervicales.
- Profitez de la pause de midi pour bouger: aller par exemple faire vos courses (pas en voiture!). Si vous vous rendez au travail en voiture, laissez-y votre repas à l’arrivée: vous serez ainsi obligé de marcher pour avoir quelque chose à manger.
- Pour les sportifs: faites une demi-heure de jogging pendant la pause.
- Utilisez un podomètre: cela vous boostera votre motivation.
Alimentation saine
Plus de la moitié de la population adulte belge est en surpoids. En cause, le manque d’exercice, mais surtout une alimentation déséquilibrée, caractérisée par une trop grande absorption de graisses et de sucres et une consommation insuffisante de légumes et de fruits. Ainsi, les apports journaliers recommandés en fruits sont insuffisants chez 95% des hommes et 98% des femmes.
Déséquilibre alimentaire
Plus personne n’ignore que le surpoids a des répercussions négatives sur la santé. Mais même les personnes qui ne sont pas en surpoids finissent tôt ou tard par payer le prix d'un déséquilibre alimentaire: ostéoporose, hausse du taux de cholestérol, de la tension artérielle et de la glycémie (débouchant sur des maladies comme le diabète ou les troubles cardiovasculaires). En outre, une mauvaise alimentation exerce aussi une influence négative tant sur la dentition que sur le bien-être psychique.
Mangez équilibré!
- Remplacez les snacks trop riches en graisses ou en sucres par des fruits ou des noix. Placez une corbeille de fruits dans votre champ de vision, cela vous incitera à en manger. Gardez une petite réserve de noix à portée de main pour apaiser les petites faims avant ou après le repas.
- Buvez suffisamment d’eau (au moins 1,5 litre par jour): l’eau hydrate l’organisme et apaise la sensation de faim.
- Évitez les sodas et la caféine. Si vous voulez varier, alternez plutôt eau et thé.
- Manger pas à son poste de travail n’est pas une bonne idée: on mange plus, trop rapidement et on a plus vite faim.
- Apportez votre propre repas, sain et léger, pour éviter les sandwiches ou repas chauds de la cantine. Un repas lourd entraîne plus rapidement l’apparition du ‘coup de barre’ de l’après-midi.
Bien-être psychique
L'exposition à des risques psychosociaux au travail peut entraîner des dommages psychiques, néfastes tant pour les travailleurs que pour l’entreprise.
Risques psychosociaux
L’exposition aux risques psychosociaux peut par exemple provoquer du stress ou entraîner un burn-out ou une dépression. Quasi un tiers des travailleurs belges (28%), tous secteurs et tous métiers confondus, ressentent fréquemment, voire en permanence, du stress au travail.
Les dommages psychiques peuvent aussi s’accompagner de dommages physiques, tels que maux de tête, troubles musculosquelettiques, troubles du sommeil, maladies cardiaques, etc.
Travaillez en pleine conscience pour réduire le stress!