La Directive 2019/1833/UE apporte des modifications à la Directive Agents biologiques. Les Etats membres ont jusqu’au 20 novembre 2021 pour transposer ces nouvelles dispositions en droit national.
Les moisissures dans les bâtiments ont des impacts sur la santé respiratoire. Cette contamination fongique constitue un important problème de santé publique. En France, entre 14 et 20% des logements sont concernés. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) émet des recommandations tant pour l’exposition domestique que professionnelle.
Le Conseil scientifique de l'Association scientifique flamande pour la médecine du travail (VWVA) conseille d’écarter dès que possible les puéricultrices enceintes qui travaillent dans des garderies ou des crèches. L’avis est moins sévère pour les autres groupes à risque.
La Fondation Belge des Brûlures met en garde contre les brûlures que peut infliger la berce du Caucase, une plante invasive qui prolifère en Belgique et dont la floraison s’étale de juillet à septembre.
Vous pouvez déjeuner l’esprit tranquille dans le restaurant de votre entreprise. Les inspections de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) indiquent que la grande majorité des cuisines de collectivités sont en règle en matière de sécurité alimentaire. Une seule cuisine a vraiment posé problème en 2014 et a été fermée temporairement.
L’institut néerlandais de normalisation NEN (Nederlands Normalisatie-instituut) voudrait instaurer une norme pour des vêtements de travail anti-tiques. En effet, les tiques progressent en Europe et le risque de voir les travailleurs exposés contracter la maladie de Lyme augmente. Bien que l’on trouve déjà des vêtements anti-tiques made in Belgium sur le marché, ils sont encore très peu utilisés dans la pratique. L’Agence flamande pour la nature et les forêts (Agentschap voor Natuur en Bos), pour sa part, conseille plutôt à ses collaborateurs de bien se couvrir et d’enlever les tiques dès que possible.
Les vacances sont souvent l’occasion de s’oxygéner: promenades en forêt, dans les montagnes, au bord de mer ou plus simplement balades dans les parcs et jardins près de chez soi. La tentation est grande de flâner en mâchant un brin d’herbe. Sauf qu’il vaut mieux ne pas cueillir n’importe quel végétal. De nombreuses plantes, même parmi les plus courantes dans les jardins, se révèlent toxiques.
Certains travailleurs sont concernés par le risque d'accidents d'exposition au sang ou autres liquides biologiques contenant du sang. Il s'agit des prestataires de soin, du personnel de laboratoire, mais aussi, on y pense moins souvent, des travailleurs du secteur du nettoyage. Le risque de transmission de bactéries, parasites et virus est plus ou moins grand selon les cas.
Chaque patient produit en moyenne cinq kilos de déchets par journée d’hospitalisation: papier, aiguilles, déchets biodégradables, fluides corporels, etc. Certaines maladies produisent même des déchets radioactifs (notamment pour les patients qui suivent une thérapie ou subissent des examens nécessitant l’emploi d’isotopes radioactifs en médecine nucléaire). Comment les établissements hospitaliers gèrent-ils ces déchets et quelles sont les mesures adoptées pour s’assurer que les déchets contaminés ne présentent aucun risque pour le personnel chargé de leur traitement? Prevent Focus a posé la question au service environnemental de l’hôpital Saint-Jean de Bruges (AZ Sint-Jan).
Le risque de transmission de maladies hivernales comme la grippe ou les gastro-entérites augmente avec le retour de l’hiver. Des gestes simples permettent de se protéger et de protéger les autres.
A défaut de chiffres nationaux, les données disponibles chez nos voisins français apportent un éclairage sur l’évolution des pratiques de prévention dans le domaine des accidents exposant au sang (AES). Un succinct état des lieux.
Une campagne d’inspection aux Pays-Bas démontre que les abattoirs et les entreprises de transformation de la viande du pays consacrent trop peu d'attention à la sécurité des travailleurs chargés du nettoyage des machines. Au total, 217 entreprises ont été inspectées. Les inspecteurs ont constaté des lacunes graves dans 90% d’entre elles.