En 2022, l’EU-OSHA a décerné son quinzième prix annuel des bonnes pratiques pour les lieux de travail sains. Cette année, l'accent a été mis sur la prévention des TMS. Qui sont les gagnants?
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm - France) s’est penché de manière critique sur le ‘nudge’. Pour l’Inserm, l’efficacité de "cet outil de suggestion supposé nous aider à faire les bons choix", notamment en matière de santé publique, n’est pas clairement démontrée.
L’Institut flamand pour une vie saine (Vlaams Instituut Gezond Leven vzw) a mené en 2019, comme il le fait tous les quatre ans, une enquête sur les politiques de santé mises en œuvre dans les entreprises. Les résultats révèlent que les entreprises flamandes et bruxelloises se soucient plus de la santé de leurs collaborateurs, mais que le bien-être mental est encore trop négligé.
Cette note d'Eurogip, organisme français chargé d'étudier les questions relatives aux accidents du travail et maladies professionnelles au niveau européen, présente quelques systèmes de management de la sécurité et santé au travail en Europe. La France, qui cherche à développer de nouveaux outils destinés à améliorer l’autonomie des entreprises en la matière, compte s’en inspirer.
Dans une question préjudicielle, il a été, pour la première fois, demandé à la Cour européenne de justice de prendre position sur la discrimination au travail fondée sur l’obésité. A cette question, la Cour répond que dans certaines circonstances l’obésité peut être assimilée à un handicap auquel s’applique la directive 2000/78/CE sur l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) voudrait voir baisser la mortalité liée aux maladies non transmissibles (cancer, diabète,…). Ces maladies, qui dépassent en nombre les maladies infectieuses dans de nombreux pays, ne sont pas bien prises en compte.
Les entreprises flamandes et bruxelloises offrent à leurs travailleurs trop peu d’accompagnement dans le choix d'un mode de vie (plus) sain. Telle est la conclusion d'une étude réalisée par l'Institut flamand pour la promotion de la santé et la prévention des maladies (VIGeZ). Les résultats montrent que les pratiques de prévention de nos entreprises se concentrent principalement sur des mesures répondant à des obligations légales.
Selon une étude sur les habitudes alimentaires au travail réalisée à la demande de la Criée d'Hoogstraten, 62% des travailleurs sont prêts à manger plus de fruits s’ils sont proposés gratuitement ou à un faible prix par leur employeur. Mais seuls 12% des employeurs mettent des fruits gratuitement à disposition.
Le surpoids est un problème de société. Le lieu de travail peut convenir pour mettre sur pied un programme d’entraînement permettant de modifier son mode de vie. Mais une thèse de doctorat néerlandaise met un bémol: la mise sur pied d’un programme de promotion d’une alimentation saine ou des exercices physiques réguliers ne serait pas rentable.
L’entreprise de livraison de colis DHL express a lancé un projet pilote sur son site de Lyon où 117 travailleurs font des exercices physiques d'échauffement avant de commencer leur travail. A peine huit mois plus tard, le nombre d'accidents avait chuté de 50% par rapport à la même période en 2012. En raison de ce succès, les exercices d’échauffement ont été instaurés sur le site de Lille depuis le mois de juillet. L’initiative devrait encore s’étendre à d’autres sites dans les mois qui viennent.
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