La Root Cause Analysis (RCA) est utilisée pour découvrir la root cause (cause racine), autrement dit la source d’un phénomène indésirable. Cette approche s’applique à de nombreux domaines de l’entreprise, y compris l’analyse des accidents du travail. Mais en quoi la RCA diffère-t-elle des autres méthodes standard utilisées pour analyser un accident du travail?
Un ouvrier a été gravement blessé après avoir introduit la main dans la valve du cylindre d’un pulvérisateur. Quelles sont les causes de cet accident et comment aurait-pu l’éviter?
Un impact de foudre sur une ligne haute tension a provoqué une coupure totale d’électricité dans un établissement Seveso. Les dispositifs d’alimentation de secours n’ayant pas fonctionné, du chlore a pu s’échapper de l’installation. Cet incident, qui n’a heureusement blessé personne, a permis à l’entreprise de tirer d’importantes leçons.
Deux travailleurs d’un sous-traitant ont perdu la vie le 19 novembre 2013 à la raffinerie Total à Anvers suite à une explosion de vapeur. L’analyse de l’accident a permis de mettre à jour les différentes causes qui ont mené à cet accident fatal.
Analyser les accidents du travail est obligatoire et, du point de vue de la prévention, c’est une bonne chose. Nous pouvons tirer pas mal d’enseignements des accidents. Diverses techniques d’analyse sont utilisées pour analyser les accidents. Une méthode très répandue est celle de l’arbre des causes.
Lorsqu’un travailleur est écrasé par un élévateur à nacelle ou coincé dans celui-ci, cela peut avoir de lourdes conséquences. Le Health and Safety Executive (HSE) britannique, qui a examiné les facteurs de risques de ces accidents, formule plusieurs recommandations pour les éviter.
En cas d’accident ou d’incident, il est important d’étudier les causes et d’en tirer des leçons. L’analyse de l’incendie ayant touché un bus qui roulait au GNC (gaz naturel comprimé) aux Pays-Bas a fourni quelques conclusions intéressantes.
L’analyse des accidents du travail devrait aussi évaluer les aspects psychosociaux qui pourraient avoir joué un rôle dans l’accident du travail. Voici la conclusion d’une étude réalisée à la demande du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale (SPF ETCS) sur le lien entre charge psychosociale au travail et accidents du travail (graves) en Belgique.
Un accident du travail impliquant un pistolet airless a attiré l’attention des préventeurs allemands qui se sont demandés si l’accident était imputable à un vice du produit ou à des exigences insuffisantes dans la norme. L’analyse de l’accident a fourni des éléments qui ont été intégrés dans la nouvelle version de la norme EN 1953 pour pistolets pulvérisateurs.
Au début de l’année 2011, l’entreprise chimique Chemie-Pack située à Moerdijk (Pays-Bas) a été la proie d’un gigantesque incendie. Différentes choses ne se sont manifestement pas déroulées comme elles l’auraient dû ni avant ni pendant les opérations d’extinction. Le Bureau d’enquête néerlandais pour la sécurité, qui a procédé à une enquête dans les mois qui ont suivi la catastrophe, a présenté ses conclusions et recommandations en janvier dernier.
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