Selon une enquête menée par le prestataire de services RH SD Worx, les employés belges estiment avoir besoin d’au moins deux semaines de vacances pour se ressourcer.
D’après une étude conjointe de Securex et de la KU Leuven, 28,5% des travailleurs belges sont exposés à un risque de burn-out et la moitié d’entre eux (13,4%) sont même au bord du burn-out. Ce groupe à haut risque de burn-out a augmenté de 61,4% depuis le début de la crise sanitaire.
Le Bureau d’Analyses des Risques et Pollutions Industriels (BARPI), qui dépend du Ministère de la Transition écologique français, s’alarme face à la hausse du nombre d’événements recensés ces dernières années en période de fortes chaleurs. Il rappelle les différents éléments à prendre en compte dans l’analyse de risque, qui joue un rôle essentiel dans la prévention.
L’enquête sur le bien-être psychosocial menée par le groupe de services RH Liantis auprès de 7 513 travailleurs a révélé qu’en 2021, 19% d’entre eux avaient été confrontés à des violences verbales dans l’entreprise. Pour Liantis, fixer un code de conduite et favoriser le dialogue au travail est essentiel.
Le service externe de prévention Mensura tire la sonnette d’alarme: en 2021, sur l’ensemble des interventions psychosociales réalisées, 1 dossier sur 20 était lié à un suicide ou une tentative de suicide. La prévention du suicide est une thématique urgente à traiter.
Cette recherche menée par des chercheurs québecois de l’IRSST (Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail) se caractérise par sa démarche paritaire et vise à doter les services de police étudiés d’outils de gestion de la fatigue, scientifiquement validés.
Lors d’une conférence sur les femmes sur le marché du travail, organisée par le Comité économique et social européen (CESE) le 8 mars 2022, l'OIT a expliqué que la pandémie a contribué à une recrudescence de la violence et du harcèlement au travail, en particulier à l’égard des femmes.
L'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) a fait des recherches sur les nouvelles formes de gestion basées sur l'intelligence artificielle (IA) et ses implications pour la sécurité et la santé au travail.
Les benzodiazépines, tels que les anxiolytiques et les somnifères, sont une famille de médicaments largement consommés en France. Y a-t-il des liens entre la consommation de ces molécules le risque d’accident du travail? Un chercheur français[1] a mené deux études sur le sujet dans le cadre de son doctorat.
Malgré des règlementations restrictives, le formaldéhyde reste utilisé dans de nombreux secteurs d’activité et beaucoup de travailleurs y sont encore exposés. Or cette substance, déjà classée comme cancérigène, pourrait aussi avoir un effet sur les fonctions cognitives. C’est ce que suggère une étude menée à Montpellier (France) à partir d’une grande cohorte.