UNILIN division panels a remporté un troisième Safe Maintenance Award. Le jury a récompensé UNILIN pour l’implication et la contribution du personnel ainsi que pour l’attention constante consacrées aux améliorations possibles. "La base de notre politique de sécurité, c’est le comportement. En matière de sécurité, tout le monde doit aller dans la même direction."
Le gestionnaire de l'infrastructure de transport de gaz naturel Fluxys a élaboré une politique stricte pour l’utilisation des équipements de protection individuelle (EPI), afin que chaque travailleur sache ce qu'il doit faire au début de sa journée. "Chaque nouvelle demande va de pair avec une analyse des risques. Ce n’est que lorsque d’autres mesures de prévention ne sont vraiment pas envisageables que je peux autoriser le recours aux EPI", explique Pierre-Yves Bouvy, conseiller en prévention.
Les techniciens chargés de l’entretien et de la maintenance au sein de la raffinerie Total d’Anvers s’exposent quotidiennement à différents risques dus à la présence de produits dangereux et à bien d’autres dangers encore. Pourtant, le personnel de maintenance délégué par le sous-traitant SPIE œuvre depuis des années au renforcement de la sécurité dans ses tâches quotidiennes.
Avec le soutien des assurances AXA, l’entreprise Peeters o.i.w. a réussi le pari de réduire considérablement le nombre d’accidents. Le principal défi consistait à encadrer et adapter le comportement de ses employés. Les campagnes de sécurité internes et les outils spécifiques développés par l’entreprise de nettoyage industriel ont fait mouche: l’an dernier, Peeters a enregistré un taux de fréquence de 4,19 alors que la moyenne du secteur s’élevait à 35,09 en 2008.
Le groupe Thermote & Vanhalst (TVH), grossiste en chariots élévateurs, en nacelles et en pièces détachées, a choisi de complètement chambouler sa politique de prévention. Le résultat? Les managers, les cadres et les travailleurs contribuent tous activement à l’amélioration des aspects liés à la sécurité et au bien-être, et cela porte ses fruits: 50% d’accidents du travail en moins!
PreventFocus a rencontré Yves Bodeux et Victor Piron sur le site belge de 3B The Fibreglass Company. Conseillers en prévention, ils sont des chevilles ouvrières de la politique de prévention de l’usine de Battice. A l’occasion de la cession de l’entreprise, une inévitable phase de transition a mis en évidence l’importance d’assurer des pratiques qui entretiennent une véritable culture-sécurité. Yves Bodeux et Victor Piron nous ont raconté cette expérience. Elle leur a montré comment les procédures et les équipements ne suffisent pas pour assurer que la sécurité reste une valeur prioritaire dans l’entreprise. Avec Pierre-David Petit, le directeur du site, ils en ont tiré les enseignements.
Bien que les nanomatériaux soient de plus en plus utilisés, de nombreuses incertitudes subsistent quant aux risques potentiels qu’ils représentent pour la santé. Comme des travailleurs pourraient déjà être exposés aux nanoparticules, l’organisme de recherche flamand VITO a cherché à définir une politique permettant d’allier sécurité et travail avec des nanoparticules.
Dans le cadre de la campagne européenne sur la maintenance sûre, SWIFT a remporté le premier prix du Conseil supérieur pour la Prévention et la Protection au travail pour son projet sur la sécurité des entreprises extérieures lors des travaux en hauteur, conjointement avec SERVICO-NIV, son coordinateur sécurité et TOBEL, un de ses entrepreneurs. Prevent Focus a rencontré l’un des initiateurs du projet, Freddy Noris, conseiller en prévention chez SWIFT.
Outre les quelque 17.000 personnes directement employées par Belgacom, le principal opérateur de télécommunications du pays fait également quotidiennement appel à près de deux cents entrepreneurs et sous-traitants. Afin d’assurer le bon déroulement du processus et d’éviter au maximum les incidents, il est nécessaire de disposer d’une bonne politique contractuelle, pleinement intégrée à la politique de prévention globale. Le temps d’un café, PreventFocus a partagé la table de Marc Moris, Directeur Corporate Prevention & Protection (CPP) de Belgacom, et de son bras droit Johan Peeters, coordinateur des activités LSC/LCDO, afin de discuter de leur approche et de la certification LCDO récemment décrochée par l’opérateur télécom.
Une étude sur la culture de la sécurité au sein de l’entreprise ATMI (Advanced Technology Materials Inc) a mis en lumière des possibilités d’amélioration en dépit de chiffres d’accidents déjà peu élevés. Parmi les points noirs relevés, on trouve des lacunes dans le soutien des supérieurs et un manque de confiance entre collègues. Un plan d’action destiné à améliorer la culture de la sécurité a été mis sur pied.