Un jeune a perdu la main gauche et quatre doigts de la main droite après s’être retrouvé coincé dans une plieuse au cours de son stage dans une entreprise de métallurgie. Il a assigné en justice à la fois son école et l’entreprise. Finalement, seule l’entreprise a été sanctionnée.
En France, en 2020, les générations Y et Z représenteront ensemble 50% de la population active, à égalité avec les générations Baby Boomers et X. Infoprotection.fr a donné la parole à des experts, pour identifier les attentes des uns et des autres. Voici les tendances qu’ils soulignent.
Le nouvel AR, paru dans le Moniteur belge du 24 juillet 2016, modifie légèrement l’AR relatif à la protection des jeunes au travail et l’AR relatif à la protection des stagiaires.
Les jeunes sont des travailleurs vulnérables. Les statistiques d’accidents du travail l’attestent. Lorsqu’on examine le nombre d’accidents par 1000 équivalents temps plein, les jeunes travailleurs ont le plus de risque d’être impliqués dans un accident du travail.
La sécurité des stagiaires requiert une attention particulière: bien qu’encore en formation, ils sont déjà confrontés aux risques sur le lieu de travail. PreventFocus s’est entretenu avec Guy Linten, coordinateur du service de prévention de l’enseignement communautaire flamand GO!, sur les défis à affronter et les écueils à éviter en la matière.
En stage, les élèves font face à divers types d’événements imprévus aux conséquences variées. Dans l’étude réalisée par l’institut canadien IRSST, près de 19% de ces évènements comportaient des risques pour la santé et la sécurité des élèves. Aperçu des résultats.
Dans le courant de l'année 2012, une campagne d'inspection a été menée dans l'enseignement technique et professionnel par la Direction générale Contrôle du Bien-être au travail. L'action s'inscrit dans le plan de stratégie nationale 2008-2012 et a pour objectif de sensibiliser les élèves de l'orientation coiffure et mécanique fondamentale aux risques rencontrés dans leur métier mais aussi durant leur apprentissage.
Le monde du travail voit chaque année débouler des milliers d’étudiants attirés par les "jobs de vacances" de l’été. Ces jeunes forment un groupe fragile. Leur manque d’expérience les rend plus susceptibles d’être victimes d’un accident du travail que les travailleurs fixes de l’entreprise. C’est pourquoi le législateur a imposé des limites: les étudiants-travailleurs ne peuvent pas "tout" faire.
Une étude récente de l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST - Canada) s’est penchée sur la santé et la sécurité des étudiants qui occupent un emploi durant l’année scolaire. Ce projet, réalisé à l’automne 2008 et à l’hiver 2009, visait à déterminer les effets du cumul d’activités et de contraintes de travail sur la santé et la sécurité du travail (SST) des étudiants.