Le temps de déplacement du domicile au lieu de travail ne constitue pas du temps de travail, dans la mesure où le travailleur ne se trouve pas à la disposition de son employeur à ce moment-là. Bien que la jurisprudence de la Cour de Justice européenne ait tempéré ce principe, le critère de ‘lieux de travail variables’ joue cependant un rôle important.
La législation belge autorise désormais la semaine de quatre jours pour les travailleurs à temps plein. Si cette option semble être un bon moyen de raccourcir la semaine de travail, elle présente aussi des inconvénients, comme la surcharge physique et une hausse du stress mental. Le médecin du travail Dr Edelhart Kempeneers nous livre son opinion à ce sujet.
Selon l’enquête menée par le fournisseur de services RH Securex en automne 2021 auprès de 1.500 travailleurs belges, un travailleur sur sept continue systématiquement à travailler tout en étant malade. Ce ‘présentéisme structurel’, qui avait baissé entre 2014 et 2019, a fait, en 2021, un bond de 41% par rapport à 2019.
Poussés dans le dos par la pandémie de Covid-19, les nouveaux modes de travail font leur (ré)apparition. Malgré leurs nombreux inconvénients, ces nouvelles manières de travailler peuvent favoriser le bien-être au travail. Au menu de cet article: le démontage de quelques idées fausses sur le sujet, l’impact sur le bien-être au travail et, pour terminer, quelques recommandations aux conseillers en prévention.
Terra Laboris, centre de recherche en droit social, présente, dans son Bulletin du 15 mars 2021, deux arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne concernant le temps de travail.
Depuis l’explosion du télétravail suite à la pandémie de coronavirus, voir passer la famille ou les animaux domestiques d’un collègue en arrière-fond d’une réunion en ligne n’a plus rien d’étonnant. Concilier travail et vie privée reste cependant un exercice périlleux. Que pourrait donc faire un employeur dans ce cadre? Une chercheuse au Centre de Psychologie Sociale et Culturelle de la KU Leuven propose l’organisation d’un entretien spécifique sur ce sujet.
Les effets du travail posté et/ou de nuit sur la santé et la sécurité des travailleurs ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Les conséquences des longues heures de travail, en revanche, ont été beaucoup moins étudiées jusqu’ici. La littérature scientifique vient de remettre le sujet sur la table.
En mai 2020, dans le cadre de son master en droit de la sécurité sociale, le néerlandais Tiemen Van der Worp défendait son mémoire sur les problèmes de santé liés au travail de nuit sur les infrastructures ferroviaires. Il aborde ici les effets du travail de nuit sur la santé, ainsi que la responsabilité de l’employeur et du commanditaire des infrastructures ferroviaires.
Dans notre société qui tourne à plein régime du 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, environ 20% de la population active actuelle exerce un travail posté ou de nuit.L’être humain est par nature un animal diurne.En cas de travail posté, le risque est accru pour toute une série d’affections telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète et le syndrome métabolique.À l’heure actuelle, la question souvent posée est la suivante:‘Y a-t-il un lien entre l’apparition du cancer et le travail de nuit?’
Le service de garde à domicile d’un travailleur obligé de répondre aux appels de l’employeur dans un délai bref doit être considéré comme ‘temps de travail’, estime la Cour européenne de justice, qui pointe que ces contraintes restreignent très fortement ses possibilités d’avoir d’autres activités. Cet arrêt est une réponse à une question posée par la Cour du travail de Bruxelles.