D’après une étude conjointe de Securex et de la KU Leuven, 28,5% des travailleurs belges sont exposés à un risque de burn-out et la moitié d’entre eux (13,4%) sont même au bord du burn-out. Ce groupe à haut risque de burn-out a augmenté de 61,4% depuis le début de la crise sanitaire.
En France, Chrysoula Zacharopoulou, députée européenne et gynécologue, a été chargé en mars 2020 d’établir un rapport sur l'endométriose. Son rapport, remis le 10 janvier 2022 au gouvernement français, formule plusieurs pistes pour que l'endométriose soit mieux prise en compte dans le monde du travail.
Une récente étude canadienne menée par Deloitte, un organisme de services financiers et de services aux entreprises, montre que les organisations qui investissent dans le bien-être mental pendant trois années consécutives récupèrent le double de chaque dollar investi.
Une récente enquête en ligne a montré que 85% des femmes ont des menstruations douloureuses chaque mois. Chez plus d’un tiers de celles-ci, cette situation les gêne dans leurs activités quotidiennes, mais seule la moitié d’entre elles en révèlent la raison. Au travail aussi, ce sujet reste tabou bien qu’il soit à l’origine de 16 à 59% des absences pour cause de maladie chez les travailleuses.
La conception d’un bureau a un impact sur le bien-être des employés qui y travaillent. Une étude menée en Norvège révèle que les employés qui travaillent dans des bureaux paysagers ou partagés ont un taux d'absentéisme plus élevé que dans les bureaux individuels.
Les supérieurs hiérarchiques jouent un rôle clé dans la prévention du burnout. Une étude de Securex démontre qu’en augmentant la motivation autonome des travailleurs les supérieurs hiérarchiques préviennent ainsi l’absentéisme et l’apparition du burnout.
Une étude de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni) montre que le soutien des managers et des collègues, ainsi qu’une attitude positive sont les principaux facteurs permettant une réintégration durable.
Les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux sont les causes les plus courantes de décès dans le monde, entraînant l’hospitalisation et l’invalidité. Peu d’études portent sur les conséquences sociales de ces accidents cardiaques sévères. Pourtant un tiers des crises cardiaques, 25% des accidents vasculaires cérébraux et 40% des arrêts cardiaques surviennent chez des personnes de moins de 65 ans en âge de travailler.
Une étude réalisée par le prestataire de services RH Securex auprès de 1.552 salariés belges montre que 21% des travailleurs s’ennuient parfois au travail. 5,6% d’entre eux présenteraient même un risque accru de bore-out.
En 2017, l'absentéisme pour cause de maladie a coûté cher aux entreprises belges. Les efforts des autorités et des employeurs devraient être concentrés sur l’absentéisme de longue durée et tenir compte de la législation sur la réintégration des travailleurs. Mais les malades de longue durée ne sont renvoyés vers le médecin du travail que fort tard.