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Maladies professionnelles: statistiques 2016

Le rapport statistique 2016 reprenant les données du Fonds des maladies professionnelles (FMP) révèle les grandes tendances qui se dégagent en matière de maladies professionnelles. Ce rapport sera le dernier du genre. En effet, depuis le 1er janvier 2017, le FMP et le Fonds des accidents du travail (FAT) ont fusionné pour devenir Fedris, l’agence fédérale des risques professionnels.

EU-OSHA: Coût des accidents et des problèmes de santé d’origine professionnelle

Que coûtent les accidents, décès et problèmes de santé d'origine professionnelle à la société européenne? Pour pouvoir répondre à cette question, il faut disposer de données adéquates et de moyens pour calculer ces coûts. L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) a lancé une étude sur le sujet. La première étape consistait à évaluer la qualité et la comparabilité des données disponibles et utilisables pour déterminer ces coûts.

 

Problèmes de santé mentale au travail et réintégration

Une démarche de retour au travail après une absence en raison de problèmes de santé mentale en lien avec le travail peut constituer un levier à la mise en place d’actions de prévention primaire des risques psychosociaux. L’étude de cas réalisée par l’IRSST montre qu’une politique de réintégration au travail cohérente favorise la prise d’actions collectives en parallèle à l’accompagnement individuel des travailleurs concernés. Synthèse des enseignements de cette étude.

Pays-Bas: Les coûts des maladies professionnelles trop souvent imputés aux victimes

Les travailleurs néerlandais atteints d’une maladie professionnelle paient souvent eux-mêmes la note. C’est le point de vue développé par Wim Eshuis dans sa thèse de doctorat sur les indemnités des travailleurs (1).
 

OSHA: travail des femmes et risques professionnels

L’Agence européenne pour la Sécurité et la Santé au travail vient de mettre en ligne, sur son site internet, un rapport sur les nouveaux risques pour la santé et la sécurité des femmes au travail. Le rapport se penche sur les transformations du marché du travail, notamment de raison de la crise économique, et leur impact sur le travail des femmes. Il dresse un état des lieux général et suggère des recommandations au regard d’une meilleure prise en compte des spécificités du travail féminin dans la prévention des risques.

De la lumière jaune pour les travailleurs de nuit

Un éclairage de couleur jaune pendant la nuit convient mieux aux personnes qui effectuent un travail posté. Cette conclusion est tirée d’une thèse de doctorat en chronobiologie réalisée par la néerlandaise Maan van de Werken. La lumière jaune perturberait moins la physiologie humaine.

Une étude sur le lien entre l’exposition professionnelle et le cancer du sein primée

Une étude canadienne sur l’influence du lieu de travail sur le cancer du sein a été primée par l'Association américaine de santé publique (American Public Health Association). L’étude souligne l’importance de l’exposition professionnelle dans le cadre du développement d’un cancer du sein, un aspect encore peu étudié dans le monde médical.

 

Risques et prévention chez les coiffeurs

Dans le cadre du développement de l’Online interactive Risk Assessment (OiRA) pour les coiffeurs, Prevent a mené une étude à la demande du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale sur la connaissance des risques et des mesures de prévention dans les salons de coiffure. Par le biais d’une étude de la littérature et d’une enquête menée auprès des coiffeurs belges, Prevent a dressé une esquisse du secteur belge et européen de la coiffure en ce qui concerne la situation socio-économique, les conditions de travail et la manière dont le secteur aborde le bien-être au travail.

Le travail de nuit après le cancer du sein

Les chercheurs néerlandais qui ont mené l’étude "Nightingale" émettent un avis de prudence quant au retour des femmes souffrant ou ayant souffert d’un cancer du sein à un poste de travail de nuit. "Ce n’est pas à conseiller, mais lorsque le profil de risque et le pronostic de santé sont bons, ce n’est pas non plus à déconseiller", semble-t-il.


 

 

Une étude du NIOSH indique que les pompiers présentent des taux de cancer plus élevés

Une étude du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) qui portait sur une population de 30.000 pompiers, venant de trois grandes villes des Etats-Unis, indique que les soldats du feu risquent de souffrir plus fréquemment de cancers que la population américaine en général. Ils risquent aussi de souffrir plus fréquemment de certains types de cancers.